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Isolation de la façade ou de la toiture, remplacement de la ventilation, du chauffage collectif ou de la production d’eau chaude, installation d’énergies renouvelables, amélioration de l’éclairage… Il existe un large éventail de travaux de rénovation énergétique en copropriété pour réduire la facture pour les occupants. Mais comment s’y prendre ? On vous guide étape par étape.
Par où commencer ? L’angoisse de la page blanche existe aussi pour les copropriétaires et le syndic avant d’entamer des travaux d’économie d’énergie dans les parties communes. Mais il existe plusieurs outils pour flécher la réflexion :
À l’issue d’un audit énergétique, d’une DPE collectif ou d’un DTG, les résultats de l’étude sont présentés aux copropriétaires en assemblée générale. Mais pas de précipitation ; il est possible de se donner le temps pour choisir les travaux de rénovation énergétique les plus pertinents à prioriser. Cela afin de demander des devis à plusieurs prestataires pour trouver le meilleur compromis entre le prix et les résultats escomptés en termes de confort et de réduction de la facture énergétique de la copropriété. L’accompagnement gratuit de professionnels de l’Ademe ou de l’Adil est un plus pour valider les meilleures options.
Le principal frein à un projet de rénovation énergétique de la copropriété, c’est le coût à partager entre copropriétaires. Il est possible de mobiliser le fonds de travaux de la copropriété, créé par la loi ALUR et abondé chaque année à hauteur d’au moins 5 % du budget annuel de l’immeuble. Pour cela, un vote en assemblée générale à la majorité absolue est nécessaire. En parallèle, la copropriété peut solliciter des aides à la rénovation énergétique :
Il peut exister des subventions de l’Anah, des aides territoriales, ainsi que des prêts aidés (éco-PTZ) ou encore la TVA réduite.
C’est aux copropriétaires que revient le dernier mot avant de se lancer dans la rénovation énergétique des parties communes. Les travaux envisagés doivent être inscrits à l’ordre du jour de l’assemblée générale des copropriétaires, par le syndic, le conseil syndical ou même par un copropriétaire. En matière de travaux d’économies d’énergie, c’est la majorité absolue qui est requise, celle de l’article 25, c’est-à-dire la majorité des voix de tous les copropriétaires qu’ils soient présents, représentés ou absents. Pour l’atteindre, il est donc nécessaire d’emporter l’adhésion du plus grand nombre en amont.
Exposer clairement le gain énergétique – et donc les économies financières pour les occupants – est un puissant levier pour convaincre les copropriétaires les moins sensibilisés aux enjeux climatiques, de même que la valorisation globale de l’immeuble que cela apporte en vue d’une future revente du logement. Un plan de financement incluant des aides et une mise en concurrence efficace pour obtenir un tarif compétitif vont également participer à la promotion du projet en vue de son adoption pour l’assemblée générale des copropriétaires.
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