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Le syndic a pour mission de veiller à la bonne conservation de l’immeuble et au respect du règlement de copropriété. En cas de sinistre dans les parties communes, son action est donc primordiale pour préserver les biens et les personnes dans l’immeuble et défendre l’intérêt des copropriétaires, que ce soit auprès des assurances que de la justice. À ce titre, il doit souscrire une assurance responsabilité civile et accomplir un certain nombre de démarches.
Il existe une définition légale de la notion de sinistre dans le droit des assurances. Il qualifie la réalisation d’un évènement qui pourrait éventuellement survenir. En d’autres termes, il s’agit d’un évènement entraînant des dommages et dont le risque a été anticipé à travers une police d’assurance.
Deux types d’assurances couvrent les risques du bâti dans un immeuble :
Depuis la loi ALUR, une copropriété a l’obligation de souscrire une assurance responsabilité civile, afin de couvrir les éventuels dommages qu’elle pourrait causer à des tiers par l’intermédiaire des éléments et des biens issus des parties communes de l’immeuble. Exemple : une tuile qui chute dans la rue et endommage une voiture ou frappe un piéton.
En revanche, l’assurance pour les dommages subis par l’immeuble n’est pas obligatoire. Le syndicat des copropriétaires peut néanmoins décider de souscrire cette police d’assurance via un vote en assemblée générale à la majorité simple de l’article 24. On parle généralement d’assurance multirisque copropriété, qui va permettre au syndicat des copropriétaires de bénéficier d’une indemnisation en cas de survenance d’un sinistre.
À savoir : la loi ALUR impose également aux copropriétaires et aux locataires de souscrire individuellement une assurance responsabilité civile. Il existe à ce titre une assurance propriétaire non occupant pour ceux qui n’habitent pas le logement (propriétaires bailleurs par exemple).
Les dommages causés par l’eau peuvent résulter de plusieurs facteurs :
Les conséquences d’un dégât des eaux peuvent aller jusqu’à rendre le logement temporairement inhabitable. L’humidité peut endommager définitivement les revêtements au sol et sur les murs.
Un départ de feu domestique peut avoir de multiples causes :
Un incendie peut avoir des conséquences dramatiques sur le bâti (destruction partielle ou totale) et sur les personnes (environ 800 décès par an en raison des incendies domestiques d’après le ministère de l’Intérieur).
De nombreux évènements causés par la nature peuvent endommager un immeuble ou un logement :
C’est ici la malveillance qui est en cause dans les dégâts liés au vandalisme ou le préjudice consécutif à un vol. Le vandalisme peut être le dommage collatéral dans le cadre d’un cambriolage (fracture de la serrure, bris de fenêtre, dégradations du mobilier) ou être commis de manière « gratuite » (saccage, graffitis, etc.).
Concernant le vol, l’assurance habitation peut couvrir jusqu’à un certain montant afin d’indemniser le préjudice subi (équipements, bijoux, objets d’art, etc.).
Une vitre brisée peut avoir différentes origines :
En matière d’assurance habitation ou copropriété, le bris de glace englobe l’ensemble des cloisons en verre (porte vitrée, baies vitrées, fenêtres, vérandas, etc.). La couverture de ce risque peut même s’étendre à d’autres éléments comme les panneaux photovoltaïques ou les aquariums.
Le syndic n’a pas à intervenir lorsqu’un sinistre survient dans un logement, sauf s’il affecte les parties communes. C’est en effet au copropriétaire d’agir car il s’agit de parties privatives. Le syndic de la copropriété n’est tenu d’effectuer les démarches que lorsqu’un sinistre provient des parties communes ou les affecte, comme dans le cas de la propagation d’un incendie ou du débordement d’un dégât des eaux dans la cage d’escalier.
Lorsqu’un sinistre affecte les parties communes de l’immeuble, le syndic de copropriété doit agir sur plusieurs niveaux en raison des différentes missions que lui confère son mandat :
La priorité pour le syndic est d’orchestrer une intervention en urgence afin de limiter les conséquences du sinistre pour l’immeuble et ses occupants.
Lorsque le sinistre est d’origine malveillante (vol, vandalisme), le syndic doit dans un second temps se charger du dépôt de plainte auprès du commissariat. Il peut également demander un constat d’huissier en vue de la demande de réparation auprès de la justice.
En cas de vandalisme causé par un copropriétaire, le syndic peut lui adresser un courrier afin de lui demander la remise en l’état des parties communes à ses frais.
Le délai pour déclarer un sinistre varie :
Lors de la déclaration de sinistre, le syndic doit veiller à transmettre un maximum d’éléments à l’assurance afin d’apporter les preuves de sa survenance et des dommages causés. Il peut s’agir de photos et vidéos (vidéosurveillance par exemple), mais aussi de documents officiels (constat d’huissier, récépissé de plainte, etc...).
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